ARTS AU PRÉ 2008

Samedi 14 juin

18h InMemoriam Decroux par [tpk]
Séquences théâtrales dans le parc

19h Les Trois fois rien, concert

21h30 Trois villes imaginaires par La Fanfare électronique, paysages sonores accompagné d’un récit

22h30 Ciné-concert, 4 courts métrages d’Harold LLoyd accompagnés au piano

Passe pour tous les spectacles : 8 € (adhérents : 6 €)

 

tpk - In Memoriam DecrouxIn Memoriam – Decroux
[tpk] et son Laboratoire de création permanente nous présente des étapes de sa nouvelle production qui rend hommage à au mime Etienne Decroux sous forme d’errance à stations dans le parc, pas de linéarité du récit, mais les choses se disent, se font et se fondent au gré des instants…
Avec Silvia Morini, Elisabetta Visconti-Barbier et Olivier Latron
Texte : Louise Féron

 

Les Trois fois rienLes Trois fois rien en concert (voix, accordéon, guitare, sax, percussions)
Des chansons vives, pleines d’humour, entraînantes et piquantes.
Il y a d’un côté les « Trois fois », K-Toche à l’accordéon, Seb à la guitare, et Stef au chant et à la trompette, et de l’autre côté il y a le « Rien », un certain Big Ben, qui pratique le sax et la percu.
Les Trois fois rien sont auteurs, compositeurs et un peu enveloppés pour les trois quart d’entre eux. Ils portent bérets et leurs bretelles servent à tenir leurs bermudas au-dessus des genoux, été comme hiver.

 

La Franfare électroniqueTrois villes imaginaires
paysages sonores par la Fanfare électronique

Quand l’homme marche des jours à travers la steppe il ne rêve que d’une chose : rencontrer une ville ! Et, avant même cette hypothétique rencontre, ses pensées la crée de toute pièce. Villes de légende, invraisemblables qui nous insufflent le désir, le vide ou la décadence.
Pour chacune de ces villes imaginaires, la fanfare électronique a conçu un paysage sonore spécifique accompagné d’un récit. Un texte qui met en jeu la rencontre du Grand Khan, empereur et de Marco Polo, voyageur, ponctue ces déclinaisons urbaines fantasmatiques.
Trois villes est une commande de l’ADDM22 pour le festival Musique et patrimoine 2007 ( Château de La Touche-Trébry)

La Fanfare électronique est un groupe d’intervention sonore qui investit l’extérieur comme l’intérieur, devant et autour du public. Elle crée un espace musical à partir des mots et des bruits façonnés en direct avec de petits appareils électroniques sophistiqués.

Artistes : Natacha Doublet (petit cristal Baschet), Héloïse Darcq (Théréminvox), Camille Dianoux (Kaosspad II), Fernando Favier (mini-synthétiseur), Alexandre Beucler (échantillonneur en temps réel), Didier Priem (radios), François Blanc (mégaphones et haut-parleurs portatifs). Direction : Michel Bertier

Harold LLoydCiné-concert Harold Lloyd
3 de ses plus célèbres court-métrages
En collaboration avec Carlotta films.
Accompagnement au piano : Jacques Cambra.

 

Le Manoir hanté
Réalisation : Hal Roach
Titre original : Haunted Spooks
Etats-Unis – 1920 – 21 min – noir et blanc

Mildred doit se marier pour pouvoir toucher l’héritage de son oncle. Elle épouse Harold, un jeune homme qui n’attend plus rien de la vie…
« Ce film montre le cheminement du cinéma fantastique à travers le burlesque américain. »
Raymond Borde, Harold Lloyd, Premier Plan, 1968

Image : Walter Lunding
Production : Hal Roach
Interprétation : Harold Lloyd, Mildred Davis, Sunshine Sammy

 

Oh, la belle voiture !
Réalisation : Hal Roach
Titre original :Get Out and Get Under
Etats-Unis – 1920 – 25 min  – noir et blanc

Harold se réveille en retard pour la représentation de la pièce dans laquelle il joue. Arrivera-t-il à temps ou se fera t-il remplacer par son rival ?
« Extraordinaire course de voiture contre le temps, où tout se ligue, les policiers, la panne, un train de marchandises… »
Raymond Borde, Harold Lloyd, Premier Plan, 1968

Image : Walter Lundin
Production : Hal Roach
Interprétation : Harold Lloyd, Mildred Davis, Sunshine Sammy

Voyage au paradis
Réalisation : Fred. C. Newmayer; Sam Taylor
Titre original : Never Weaken
Etats-Unis – 1921 – 24 min – noir et blanc

Parce qu’il croit que Mildred ne l’aime plus, Harold combine avec une impassible logique, son suicide.
« Dernier petit chef-d’œuvre de Lloyd avant de franchir le seuil des longs métrages. »
Raymond Borde, Harold Lloyd, Premier Plan, 1968

Scénario : Sam Taylor
Production : Hal Roach
Interprétation : Harold Lloyd, Mildred Davis, Charles Stevenson

 

Harold Lloyd
C’est en 1917 que l’acteur va trouver son type, au bénéfice d’une opération très simple : il se démaquille, troque ses accoutrements contre un costume de ville, un canotier, une paire de lunettes, en un mot devient monsieur tout-le-monde. Harold Lloyd est né, et avec lui une idée : un burlesque réaliste, un comique de proximité, en quelque sorte. Succès immédiat, puisque chacun peut s’identifier à ce jeune homme banal mais entreprenant, jamais vaincu. au contraire de Chaplin ou Keaton.

 Le Burlesque, Jean-Philippe Tessé
éd. Cahiers du cinéma

Le ciné-concert
«Avant 1927, tous les films étaient muets. On ne savait pas  encore enregistrer le son pendant le tournage. Les dialogues  apparaissaient alors à l’écran sous forme écrite : on appelait ces  textes des intertitres. À chaque projection, dans la salle de cinéma, un orchestre ou un pianiste placé devant l’écran accompagnait le  film en direct. Des petits et grands orchestres pouvaient officier  dans certaines salles, mais dans la majorité des cas un seul musicien (bien souvent au piano) accompagnait les premières  images animées du Cinématographe. Dans les baraques foraines – où le bonimenteur attirait les foules par sa grosse  voix et sa parade – et dans les premières salles fixes des petites villes, la musique devint rapidement indispensable pour  «renforcer l’attention du  spectateur et dynamiser le rythme des images».

Postface du catalogue Musique et cinéma muet
établi et rédigé par David Robinson, édition RMN, Paris, 1995